Le projet de l’ancien hôpital du Loroux

Le contexte du projet

Le Loroux Bottereau, élu Petite Ville de Demain, c’est une formidable opportunité pour un réaménagement conséquent de la commune, qui revendique son ancrage dans un territoire rural. Le site de l’ancien hôpital, en plein centre-ville, est au cœur de ce programme.

Ce site chargé d’histoire, fondé au XVIIIème siècle, a traversé et impacté considérablement la vie économique et sociale de la commune. Son déménagement en 2019 laisse aujourd’hui un espace vacant d’environ 1,8 ha en cœur de ville, patrimoine riche tant dans l’identité architecturale de certains de ses bâtiments, que dans son parc et ses arbres remarquables à préserver.

L’équipe municipale souhaite en faire un quartier de vie pour les lorousains, avec la volonté d’y développer une qualité de vie répondant aux aspirations des habitants. Les études sur sa requalification vont prochainement débuter. Ce projet, qui s’inscrira dans une démarche de Développement Durable, s’appuiera sur les valeurs de l’Économie Sociale et Solidaire et l’implication des habitants sur toute la durée de l’opération.

3 questions à Frédéric Thomas

Frédéric Thomas est le nouveau directeur des services techniques du Loroux-Bottereau. Parmi ses grands chantiers : la requalification du site de l’ancien hôpital et la démolition de certains bâtiments.

Combien de temps dureront les travaux ?
L’appel d’offres est en cours. En mai, nous connaîtrons les entreprises retenues pour réaliser les travaux de démolition. Ceux-ci commenceront à la rentrée pour s’achever à l’été 2024. La première tranche concernera l’angle de la rue des murailles et de la rue Pierre Sécher. C’est là que sera construite la résidence autonomie à partir de janvier 2024. Elle devrait être livrée à la rentrée 2025. Les autres aménagements du site (logements, commerces, lieux de culture et de rassemblements…) sont prévus pour les années suivantes.

Quels seront les bâtiments concernés par la démolition ?
Seules les bâtisses qui ne peuvent pas être valorisées ou correctement réhabilitées seront détruites. Les bâtiments ayant un intérêt historique et architectural seront conservés, et en premier lieu la chapelle. Nous avions jusque-là un doute sur le sort de la maison du directeur et des locaux administratifs : ils seront conservés ! Et évidemment, nous garderons le jardin pour l’ouvrir au public.

En vert : les bâtiments qui seront conservés. En beige : les bâtiments qui seront démolis. En orange : le bâtiment pour lequel on a encore un doute.

Combien ça coûte ?
La démolition est chiffrée à 1,2 million d’euros. Prudents, nous avons provisionné 400 000 € supplémentaires en cas de découverte d’amiante lors du chantier. Heureusement, dans le cadre du projet de requalification du site, l’État nous attribue une subvention (fonds friche) d’1,2 million d’euros.